lundi 30 avril 2007

Gros bisous de Koh Phi Phi!!!

Cliquer sur la photo pour accéder à mes clichés… A notre retour de Koh Phi Phi, je suis obligé de changer ma formule ! J’ai l’impression d’avoir passé le week-end dans une carte postale. Pas la carte divisée en quatre petits carrés où on voit en haut la statue du dauphin, emblème du patelin et en bas la place du village un jour de marché, ni la carte où une nudiste à la poitrine généreuse te demande si t’as la bosse des maths… non, la carte où on voit un palmier courbé sur une plage de sable blanc où viennent s’échouer des vaguelettes* bleues turquoise, en arrière-plan desquelles le soleil rosit avant de disparaître.

Deux blondinets tout blancs dans l’eau toute bleu, parmi les poissons de toutes les couleurs, et qui reviennent tout rouges… isn’t it cliché comme disent les Anglais ? Malheureusement un des personnages de la carte postale est réexpédié ce soir pour Paris pendant que l’autre va se remettre au boulot… Curieusement on voit beaucoup moins de cartes avec des gens qui bossent !

*attention toutefois, si la vaguelette devient une grosse vague il faut courir très vite...

mercredi 25 avril 2007

Une élection de grands?

Ce week-end j'ai fait un aller-retour en France... en prenant le bus 170 qui passe en bas de chez moi! Eh oui, pas besoin de 20 heures d'avion, d'escale à Doha ou de visa d'entrée, il suffit de dire "Bonjour" dans un français impeccable et de montrer patte blanche pour accéder à ce gros cube de France qu'est l'ambassade. Pour un Singapourien pressé qui veut cocher la France aussi vite que j'ai coché Kuala Lumpur, ça vaut le coup de visiter l'ambassade un jour de vote... exotisme garanti. Peut-être faut-il néanmoins qu'il songe à prendre un guide, non seulement pour l'aider à traduire du franglais au singlish, mais aussi pour lui expliquer pourquoi y'a 16 papiers sur la table alors que, finalement, dans son pays, un seul suffit pour élire le président. Il faudrait sans doute aussi lui expliquer que les cabines d'essayage dans la salle du vote ce n'est pas pour regarder si le nom de telle ou tel candidat(e) est bien assorti avec son teint, mais pour pouvoir CHOISIR librement sans pression extérieure.
Oui, ce week-end j'ai été Français parmi les Français, je suis allé mettre mon bulletin dans l'urne à 17h et me suis posté devant mon écran à 1h59 du mat’ pour compter les secondes en même temps que David Pujadas.
Anne retourne en France mardi... malheureusement pas par le bus 170. D'ici là on part demain en week-end (comment ça on est que mercredi?) mêler nos corps à la danse des poissons de Koh Phi Phi en Thaïlande.

jeudi 19 avril 2007

Au 71ème ciel...

Quand on pense à la Suisse en Europe, on voit de belles montagnes aux sommets enneigés et éventuellement des couteaux, des banques ou du chocolat. A Singapour, la Suisse c’est bien sûr les banques, le chocolat, and so on so forth… mais surtout une belle colonne de verre qui pointe à 71 étages au dessus du niveau de la mer. Et au sommet du Swiss Hotel pas de neiges éternelles, pas de grande croix ou de drapeau planté par les premiers alpinistes, mais un joli bar où l’on sert de généreux cocktails et une vue magnifique sur la ville du Lion. C’est donc en altitude avec des gratte-ciel illuminés pour bougies qu’Anne a fêté hier ses 25 ans en s’envoyant un Gentle testicals pendant que je sirotais un apéritif à base de litchis (à notre surprise, c’est dans ma coupe que flottaient deux petites « boules » blanches…). Mais en bonne savoyarde, elle a su vaillamment résister à la pression des hauteurs comme à la vigueur de l’alcool et, après avoir vu Singapour à la tombée du jour, nous avons pu entamer notre descente (15 secondes d’ascenseur) pour aller nous confesser auprès de plats de homard et d’agneau sur le parvis de l’église du Chjimes, un ancien cloître devenu la paroisse des gastronomes. Fêter la Saint Parfait en commençant par le ciel pour finir à genoux devant un Tiramisu sous la bénédiction de moines à toques blanches, n’est-ce pas divin le jour de ses 25 ans ?

mercredi 11 avril 2007

Les connaissances de deuxième zone

On aurait pu choisir de visiter le Vietnam en voyage organisé : Carrefour proposait un circuit intéressant à un prix plutôt raisonnable. Parcourir le pays en dix jours au milieu d’un groupe de touristes animé par un guide dynamique qui te raconte qu'à droite c’est une pagode, à gauche un temple, en face la montagne de marbre, au loin le Mékong et… hop attention, juste derrière vous, vous venez de marcher dans une crotte de chien, d’écraser la jambe d’un mendiant cul de jatte (blessure de la guerre? conséquence du Napalm?) ou de renverser du bout du pied le pho (soupe locale) d'un Vietnamien en train de déjeuner, assis sur un tabouret en plastique au milieu du trottoir (là-bas le trottoir n'est pas pour les piétons, quelle idée! c'est tantôt un garage à scooters, tantôt la cantine du peuple!)…
Non, on a préféré construire notre voyage nous même, faisant nôtre une devise que j'ai souvent entendue depuis que je suis arrivé à l'Asian Track: "on verra bien sur place!" Cela ne nous a pas empêchés de goûter à ces délicieux lieux de rencontres que sont les auberges de jeunesse ou les excursions organisées autour du delta du Mékong et de la baie d’Along. Parce que malgré tout, ces voyages en groupe ont du bon : pour pas cher on se facilite les vacances, on est sûr de ne pas louper les must-see (c’est facile c’est là où tout le monde dégaine à bout de bras son appareil photo, vous savez juste derrière la grosse Américaine qui fait un sourire à l’objectif…), ni le petit magasin de produits locaux faits main, dans lequel on n'a jamais rien envie d'acheter.
Et puis ça permet de partager la vie des touristes locaux, de découvrir leurs coutumes, leur façon de se plaindre, la manière dont ils saluent par de grands gestes d’autres touristes locaux quand deux bateaux se croisent… c’est très enrichissant : à la fin on sait parfaitement dire en anglais « where are you from ? », et « where have you been in Vietnam ? »… bizarrement, quand je suis rentré en cours de finance lundi matin, l’anglais du prof m’était beaucoup moins clair…

samedi 7 avril 2007

Heureux qui communiste...

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Je ne voudrais pas faire de politique ici, ni dévoiler le secret de mon prochain vote a l'ambassade de Singapour... allez, si je me lance: je suis fan de Marie-Georges, voila!
En passant devant le mausolée d'Ho Chi Minh (l'oncle Ho) à Hanoi, on se disait hier avec Anne que dans cinquante ans, on se verrait bien emmener nos petits-enfants se recueillir devant un cube de béton posé sur le champ de Mars, bien gardé par une milice en treillis kaki, où serait exposée la dépouille embaumée de tata Georges!
Mais venir au Vietnam ce n'est pas seulement voir la vie en rouge et la découper à coups de faucille et de marteau (pas un MacDo dans le pays!), ce n'est pas non plus se contenter de revivre des périodes peu glorieuses de l'histoire de France (on n'est pas rancunier, on s'est enfilé de bout en bout l'avenue Dien Bien Phu!)... non venir au Vietnam c'est aussi profiter des belles plages, des vertes rizières, découvrir les pagodes éternelles, la mystérieuse baie d'Along, manger, dormir ou se faire tailler de la soie sur mesure pour quelques dongs ("c'est pas comme si c'était de l'argent") ... et tout ça grâce au sens des affaires des communo-capitalistes locaux! Vous comprendrez que je n'ai plus que trois mots à la bouche "Marie", "Georges" et "présidente"!