dimanche 4 mars 2007

Wet as a fish

Qui a déjà vécu la douloureuse expérience d’être poussé à l’eau tout habillé, avant même d’avoir eu le temps de vider ses poches de son portefeuille, son téléphone portable, ses clés, éventuellement son paquet de cigarettes et la carte de fidélité de son coiffeur, comprendra mieux que d’autres l’objet de ce post.
La merveille de Singapour, c’est que même quand le quotidien semble sombrer dans l’habitude (métro McDo dodo), il y a toujours des petites choses pour nous rappeler l’exotisme de la région. Quand ce ne sont pas les multiples petits lézards transparents qui cavalent sur le carrelage de la cuisine ou encore un singe en liberté sur un arrêt de bus, c’est une bonne grosse pluie équatoriale (un bloggeur frisé rappelait récemment que nous étions ici à 1° 17′N 103° 51′E ) qui mouille bien.
Ayant trouvé un vélo, je me suis décidé à reprendre ici mes bonnes vieilles habitudes de déplacement sportif, distrayant et économique (je n’évoque pas les raisons écologiques, je n'y crois pas assez!) Malheureusement ici ce n'est pas comme à Paris ou à Grenoble, en dix minutes le ciel peut passer de tout bleu à tout noir…et le cycliste de tout sec à tout mouillé. Vendredi en rentrant chez moi après une expédition à l’ambassade du Vietnam pour un visa, j’avais l’impression de sortir de la piscine, tout habillé… mon passeport, mon portefeuille, mon téléphone et mes chaussures (je ne fume toujours pas et n’ai pas encore trouvé de coiffeur ici) ont eu la même impression... mais eux ont décidé de prendre leur temps pour sécher!

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