dimanche 24 juin 2007

No turn back

Derniers jours, dernières visites, dernières soirées… eh oui, le temps des au revoir est bel et bien là mêlant un sentiment de « profitons à fond sans limites des derniers instants» à une impression de « snif, déjà la fin ! ».

Quand je suis arrivé ici, il y a six mois, la première photo que j’ai prise avec feu mon appareil photo (celui qui aime bien faire du kayak à contre courant) était celle d’une canette de thé glacé au chrysanthème. A peine débarqué de l’avion, l’un de mes premiers contacts avec Singapour c’était ça, acheter du thé au chrysanthème juste à côté d’une entreprise de pompes funèbres…la classe ! A l’heure de repartir de Singapour, la dernière photo que j’ai prise avec feu mon 2nd appareil photo (celui qui aime bien faire des châteaux de sable) était celle d’une île perdue qu’on voit s’éloigner au loin derrière le bateau qui nous ramène de Redang, c’était il y a trois semaines...mais ce n’était pas mon dernier contact avec Singapour (disons, seulement le dernier contact de mon appareil avec Singapour) et depuis il y en a eu des photos plus ou moins compromettantes de soirées plus ou plus arrosées…
Hier pour finir en beauté on a fait le Mac Ritchie Reservoir. Au milieu de Singapour, c’est une gigantesque réserve naturelle avec étendue d’eau, jungle, sentiers pédestres… On n’y allait pas pour marcher (quand il fait 28° et très moite, il y a un côté masochiste à vouloir marcher dans la jungle). Non, once again on y allait pour cocher! Et on a pas été déçu du voyage… au bout du treck on a traversé un pont suspendu de 250m, s’élevant à 25m au dessus de la forêt. Belle façon de dire au revoir à Singapour… quand on met son pied sur le pont, on trouve cette pancarte « One way, no turn back ».


Quand j’irai pour la dernière fois à Changi airport ce soir, ce sera same same… cette fois ce sera bien one way, no turn back… (enfin si, un jour j’espère!)

mercredi 20 juin 2007

Beaux Regards de Safari

Mes années de prépa à Lyon ont sans doute été celles où j’ai le plus appris sur la faune qui peuple notre belle terre. Non, je n’emploie pas faune ici au sens figuré pour désigner certains professeurs poussiéreux ou autres hiboux de bibliothèque que l’on s’imagine rencontrer en Khâgne… (et pourtant le bestiaire pourrait être fourni !). Il se trouve que le lycée du Parc, comme son nom l’indique, est situé presque dans le parc de la Tête d’Or et toutes les occasions étaient bonnes pour aller saluer les girafes, voir si les biches étaient enceintes ou si les jeunes étudiants à qui on a interdit les comportements pré-copulatoires dans les murs du lycée, venaient se reproduire sur les pelouses verdoyantes. Bref, des animaux tropicaux dans ma vie, j’en ai cochés aussi, et plutôt deux fois qu’une…et maintenant les zoos… très peu pour moi !

Mais dimanche soir, c’était différent…j’ai vu des flying squirrels (écureils volants), j’ai vu des hyènes qui sentent le pop-corn, j’ai vu des sentiers qui montent mais qui ne redescendent jamais (comme quoi la nature peut tromper) et tout ça… de nuit ! C’est la magie du Night Safari de Singapore. Le nom est poétique, on se croit déjà dans un bouquin de Kessel, auprès du Belmondo de L’Itinéraire d’un enfant gâté ou en road trip au Kenya. On est en fait en plein cœur de l’Ile Etat dans un petit train bourré de touristes sur des petites routes goudronnées et l’on s’émerveille (ou pas) quand on croit apercevoir dans le noir une girafe naine, un tigre autiste ou le plus petit cervidé du monde (en fait, un daim qui pourrait être mangé par un rat !)… que du bonheur !

jeudi 14 juin 2007

Les Fêtes Galantes

Questions pour un Champion est non seulement une des plus anciennes émissions de télévision, mais c’est aussi un jeu en ligne très instructif et distrayant. En y cherchant un peu de stimulation intellectuelle ce matin avec Claire et Fiona, nous sommes tombés sur cette question : « qui est l’auteur des Fêtes Galantes ». Tout ancien khâgneux que je suis j’avoue n’avoir pas trouvé… cela dit la question venait fort à propos. Depuis mon retour de Bali tout semble s’accélérer, et si elles ne sont pas nécessairement galantes, c’est bien de fêtes qu’il s’agit. La durée des nuits diminue à vue d’œil comme si, pour profiter au maximum de l’Asie, il fallait la vivre au minimum 20h sur 24 ! Après un week-end de désintégration (l’anti-WE d’intégration) à Tioman riche en fête et pauvre en sommeil, nous enchaînons barbecues, restos et autres boites de nuit, comme si, non contents d’avoir coché plein de pays, il nous fallait aussi remplir notre tableau de chasse de la night life singapourienne…ce soir c’était pour la seconde et dernière fois le MOS (Ministry of Sound) pour boucler une boucle qui s’était ouverte au même endroit le 6 janvier par ma première soirée à Singapour… beaucoup d’eau a été recrachée de la gueule du Merlion depuis ce temps là…A quelques jours du retour en France, on voudrait pouvoir tout vivre, tout enregistrer, tout avaler, ne rien manquer. En 6 mois on aura accumulé dix ans de souvenirs… pas moins !

lundi 4 juin 2007

Au pied levé!

En comptant que je pars vendredi matin à Pulau Tioman (oui, c’est bien la seconde fois) pour un week-end avec toute la promo, et sachant que je vais sans doute (mais les choses peuvent encore changer au dernier moment !) rester à Singapour le week-end d’après, j’aurai fait en tout et pour tout 10 voyages au départ de Singapour (Bangkok, Thaïlande, KL-Cameron Highlands, Tioman, Vietnam, Koh Phi Phi, Bali, Bornéo, Redang, Tioman).
Entre le 4 janvier au soir et le 25 juin au matin, j’aurai pris 14 fois l’avion, (entre 50 et 60h de vol) et coché 5 pays (Myanmar, les Philippines, le Laos et le Cambodge manquent à mon tableau de chasse d’Asie du Sud Est… ah oui, et j’oubliais Brunei). Si l’on ajoute à cela 5 nuits dans le bus (à raison d’une moyenne de 10 h par nuit environ)… on peut dire que j’ai fait exploser en 6 mois mon compteur voyage.
Pourtant ce virus des voyages je ne l’ai jamais eu. En France, j’aime trop mes grasses mat’, ma liberté d’aller et venir dans un environnement que je connais, de faire le week-end tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire la semaine… Ici c’est un fait, je suis contaminé. Oui, je sais ce que vous allez me dire, à voyager non protégé… Pourtant j’avais pris mes précautions : habiter très loin de l’aéroport, ne pas s’habituer à la nourriture asiatique, éviter de faire tout vaccin et d’acheter tout médicament qui permettrait de voyager dans des zones paludéennes, …et j’en passe. Rien n’y a fait.
J’ai été puni ce week-end. Pour notre trio désormais baptisé Wild Dogs (Flore, Steven et bibi) il était inconcevable de passer un week-end prolongé à Singapour. Jeudi matin nous réservions pour le soir même les dernières places dans un bus pour Pulau Redang (île de la côte est malaise). Le lendemain midi nous y arrivions pour constater que ce qui est inconcevable pour nous l’est aussi pour des centaines de familles malaises et singapouriennes. Le surlendemain midi nous nous apprêtions à passer 6h dans une gare routière à attendre le bus du retour. Soit pour résumer : 20h de bus pour environ 20h sur une île couverte de petits bonshommes orange fluo (couleur du gilet de sauvetage qui semble faire office de seconde peau aux familles de la région) dont 4h en tout et pour tout de soleil franc ! Bilan des courses ? Un week-end original (non, pas raté !) à snorkeler avec des bibendums orange, à jouer aux cartes le meilleur lit ou la meilleure place dans le bus, à apprendre la Macarena à des malais bouillants et à essayer de réfléchir aux avantages et inconvénients de ce concept de vacances ‘au pied levé’ !

samedi 26 mai 2007

Démarrer...

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Je ne sais pas si, comme moi, vous avez déjà eu la sensation de rentrer dans un décor. Non, pas partir dans le décor comme ça m’est arrivé plusieurs fois depuis que mes instructeurs d’autoécole m’ont jugé apte à la conduite accompagnée, mais rentrer à l’intérieur d’un décor. Eh bien c’est exactement ce qui nous est arrivé le week-end dernier à Bornéo.
Mon baptême de plongée à Bali ne m’ayant pas sevré du monde aquatique et comme je n’ai pas Thalassa ici pour calmer ma soif de découvertes dans ce domaine, je suis parti avec mes deux compagnons d’aventure à l’extrême est de cette grosse île partagée entre la Malaisie, Brunei et l’Indonésie. Cap sur l’île de Sipadan, spot de plongée parmi les plus beaux du monde et accessoirement rendue célèbre en France par une prise d’otages en 2000 (vous vous rappelez, les otages de Jolo ?… et ben Jolo c’est aux Philippines, pas loin de là, et ces braves touristes c’est sur Sipadan qu’ils ont été enlevés. Je n’avais pas eu droit au tsunami à Phuket, je pouvais bien espérer une petite prise d’otages à Sipadan!)
Bref, grand plongeur devant l’éternel (à maximum 2 mètres en dessous du niveau de la mer, avec un tuba pour boire de l’eau salée par la bouche, un masque pour la boire par le nez et des palmes pour avoir une démarche élégante auprès de la faune sous-marine et risquer le ridicule à chaque barreau de l’échelle qui remonte au bateau, mais aussi pour permettre au soleil de laisser un bronzage de type"bermuda chaussettes remontées" sur mon verso...), j’ai dit banco !
On m’avait promis des requins, des tortues, des coraux, j’en ai vu ! Mais on ne m’avait pas parlé des palmiers recourbés sur le blanc farineux des plages de cette île quasi déserte. On ne m’avait pas dit que je ne serai plus jamais capable de m’émerveiller sur les plages de l’Atlantique ou de la côte d’Azur…Seuls sur notre île déserte (je grossis un peu le trait mais à peine : quelques militaires peuplent l’île au cas où des gens de passage emportent un ou deux touristes par mégarde), on avait l’impression d’être dans un fond d’écran Microsoft… on n'aurait pas été surpris de tomber sur un curseur ou un sablier!

samedi 19 mai 2007

La première fois

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Essayez donc de taper « première fois » dans Google… Les mots qui apparaissent en premier, vous l’auriez deviné, parlent moins de voyage et d’aventure que de rapports protégés, de positions, de techniques diverses et variées… on trouve même des témoignages affirmant que la première fois ne laisse pas que des bons souvenirs !
Tout juste rentré de Bali, si j’interrogeais mon Google interne avec les mots « première fois », j’obtiendrais, rassurez-vous, des résultats bien différents. Bali c’est la première fois que je traverse l’équateur (bizarement, même en me penchant par la fenêtre de l'avion, je n’ai pas réussi à voir la ligne pointillée qui partageait les deux hémisphères de mon globe terrestre quand j'étais petit), Bali c’est la première fois que je marche sur l’eau (une planche de surf aux pieds, bien sûr), Bali c’est mon baptême de scooter (400km en 4jours, 10 ans après avoir rêvé sur les F12 et les Bewizz de mes potes de quatrième qui fumaient des garrots, casque au coude à la sortie du collège), Bali c’est la première fois que je plonge dans une épave à 15m en dessous du niveau de la mer en me faisant chatouiller par les copains du commandant Cousteau (...où l’on apprend que bar, ce n’est pas seulement houblon en canette, mais aussi oxygène en bouteille !), Bali c’est mon premier petit déjeuner volcanique dans un cratère qui fume encore (un volcan s’éteint 3 êtres se réveillent à 3h30 du mat pour tenter de voir un lever de soleil !), enfin Bali c’est la première fois que le cochonnet ce n’est plus la pétanque, mais LE jeu de carte des vacances avec mes deux compagnons d’aventures Flore et Steven.

Vous l’aurez compris, cette première fois là est loin d’avoir été douloureuse, au contraire !

vendredi 11 mai 2007

Etudes à la sauce barbecue...

Quand je lis qu’on s’étrangle en France de savoir notre nouveau président en vacances sur un yacht dans la méditerranée, j’ai peur de trouver mes amis étudiants à Cergy ou en stage à la Défense au bord de l’étouffement à mon retour d’Asie. Est-ce qu’il faudra que je m’excuse d’être parti 6 mois au frais de la princesse, d’avoir validé mes cours en bronzant au bord de la piscine de ma résidence et d’avoir travaillé mon anglais avec les chauffeurs de taxi de Bangkok, les commerçants du Vietnam ou les serveurs de Bali?

Non, je pense que pour la santé mentale de mes semblables, il ne vaut mieux pas que je raconte nos soirées barbecue hebdomadaires chez tel ou telle, nos après midi squash-piscine-belotte, nos week-end Tiger-Airways… mieux vaut pour tout le monde que je ne dise pas que je suis en vacances depuis hier, que je vais faire du ski nautique cette après-midi et qu’ensuite je fais mes bagages pour une semaine à Bali… ça n’irait pas dans le sens de la réduction des injustices dans ce bas monde.

Pourtant time flies nous avait-on prévenus à la veille de notre départ pour Singapour et time flies me dis-je aujourd’hui alors que je commence à me demander comment tout va rentrer dans ma valise le mois prochain…Eh oui, sooner or later il va bien falloir songer à redescendre sur terre, heureusement il y a du bon qui m’attend aussi là bas ;-)

lundi 30 avril 2007

Gros bisous de Koh Phi Phi!!!

Cliquer sur la photo pour accéder à mes clichés… A notre retour de Koh Phi Phi, je suis obligé de changer ma formule ! J’ai l’impression d’avoir passé le week-end dans une carte postale. Pas la carte divisée en quatre petits carrés où on voit en haut la statue du dauphin, emblème du patelin et en bas la place du village un jour de marché, ni la carte où une nudiste à la poitrine généreuse te demande si t’as la bosse des maths… non, la carte où on voit un palmier courbé sur une plage de sable blanc où viennent s’échouer des vaguelettes* bleues turquoise, en arrière-plan desquelles le soleil rosit avant de disparaître.

Deux blondinets tout blancs dans l’eau toute bleu, parmi les poissons de toutes les couleurs, et qui reviennent tout rouges… isn’t it cliché comme disent les Anglais ? Malheureusement un des personnages de la carte postale est réexpédié ce soir pour Paris pendant que l’autre va se remettre au boulot… Curieusement on voit beaucoup moins de cartes avec des gens qui bossent !

*attention toutefois, si la vaguelette devient une grosse vague il faut courir très vite...

mercredi 25 avril 2007

Une élection de grands?

Ce week-end j'ai fait un aller-retour en France... en prenant le bus 170 qui passe en bas de chez moi! Eh oui, pas besoin de 20 heures d'avion, d'escale à Doha ou de visa d'entrée, il suffit de dire "Bonjour" dans un français impeccable et de montrer patte blanche pour accéder à ce gros cube de France qu'est l'ambassade. Pour un Singapourien pressé qui veut cocher la France aussi vite que j'ai coché Kuala Lumpur, ça vaut le coup de visiter l'ambassade un jour de vote... exotisme garanti. Peut-être faut-il néanmoins qu'il songe à prendre un guide, non seulement pour l'aider à traduire du franglais au singlish, mais aussi pour lui expliquer pourquoi y'a 16 papiers sur la table alors que, finalement, dans son pays, un seul suffit pour élire le président. Il faudrait sans doute aussi lui expliquer que les cabines d'essayage dans la salle du vote ce n'est pas pour regarder si le nom de telle ou tel candidat(e) est bien assorti avec son teint, mais pour pouvoir CHOISIR librement sans pression extérieure.
Oui, ce week-end j'ai été Français parmi les Français, je suis allé mettre mon bulletin dans l'urne à 17h et me suis posté devant mon écran à 1h59 du mat’ pour compter les secondes en même temps que David Pujadas.
Anne retourne en France mardi... malheureusement pas par le bus 170. D'ici là on part demain en week-end (comment ça on est que mercredi?) mêler nos corps à la danse des poissons de Koh Phi Phi en Thaïlande.

jeudi 19 avril 2007

Au 71ème ciel...

Quand on pense à la Suisse en Europe, on voit de belles montagnes aux sommets enneigés et éventuellement des couteaux, des banques ou du chocolat. A Singapour, la Suisse c’est bien sûr les banques, le chocolat, and so on so forth… mais surtout une belle colonne de verre qui pointe à 71 étages au dessus du niveau de la mer. Et au sommet du Swiss Hotel pas de neiges éternelles, pas de grande croix ou de drapeau planté par les premiers alpinistes, mais un joli bar où l’on sert de généreux cocktails et une vue magnifique sur la ville du Lion. C’est donc en altitude avec des gratte-ciel illuminés pour bougies qu’Anne a fêté hier ses 25 ans en s’envoyant un Gentle testicals pendant que je sirotais un apéritif à base de litchis (à notre surprise, c’est dans ma coupe que flottaient deux petites « boules » blanches…). Mais en bonne savoyarde, elle a su vaillamment résister à la pression des hauteurs comme à la vigueur de l’alcool et, après avoir vu Singapour à la tombée du jour, nous avons pu entamer notre descente (15 secondes d’ascenseur) pour aller nous confesser auprès de plats de homard et d’agneau sur le parvis de l’église du Chjimes, un ancien cloître devenu la paroisse des gastronomes. Fêter la Saint Parfait en commençant par le ciel pour finir à genoux devant un Tiramisu sous la bénédiction de moines à toques blanches, n’est-ce pas divin le jour de ses 25 ans ?

mercredi 11 avril 2007

Les connaissances de deuxième zone

On aurait pu choisir de visiter le Vietnam en voyage organisé : Carrefour proposait un circuit intéressant à un prix plutôt raisonnable. Parcourir le pays en dix jours au milieu d’un groupe de touristes animé par un guide dynamique qui te raconte qu'à droite c’est une pagode, à gauche un temple, en face la montagne de marbre, au loin le Mékong et… hop attention, juste derrière vous, vous venez de marcher dans une crotte de chien, d’écraser la jambe d’un mendiant cul de jatte (blessure de la guerre? conséquence du Napalm?) ou de renverser du bout du pied le pho (soupe locale) d'un Vietnamien en train de déjeuner, assis sur un tabouret en plastique au milieu du trottoir (là-bas le trottoir n'est pas pour les piétons, quelle idée! c'est tantôt un garage à scooters, tantôt la cantine du peuple!)…
Non, on a préféré construire notre voyage nous même, faisant nôtre une devise que j'ai souvent entendue depuis que je suis arrivé à l'Asian Track: "on verra bien sur place!" Cela ne nous a pas empêchés de goûter à ces délicieux lieux de rencontres que sont les auberges de jeunesse ou les excursions organisées autour du delta du Mékong et de la baie d’Along. Parce que malgré tout, ces voyages en groupe ont du bon : pour pas cher on se facilite les vacances, on est sûr de ne pas louper les must-see (c’est facile c’est là où tout le monde dégaine à bout de bras son appareil photo, vous savez juste derrière la grosse Américaine qui fait un sourire à l’objectif…), ni le petit magasin de produits locaux faits main, dans lequel on n'a jamais rien envie d'acheter.
Et puis ça permet de partager la vie des touristes locaux, de découvrir leurs coutumes, leur façon de se plaindre, la manière dont ils saluent par de grands gestes d’autres touristes locaux quand deux bateaux se croisent… c’est très enrichissant : à la fin on sait parfaitement dire en anglais « where are you from ? », et « where have you been in Vietnam ? »… bizarrement, quand je suis rentré en cours de finance lundi matin, l’anglais du prof m’était beaucoup moins clair…

samedi 7 avril 2007

Heureux qui communiste...

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Je ne voudrais pas faire de politique ici, ni dévoiler le secret de mon prochain vote a l'ambassade de Singapour... allez, si je me lance: je suis fan de Marie-Georges, voila!
En passant devant le mausolée d'Ho Chi Minh (l'oncle Ho) à Hanoi, on se disait hier avec Anne que dans cinquante ans, on se verrait bien emmener nos petits-enfants se recueillir devant un cube de béton posé sur le champ de Mars, bien gardé par une milice en treillis kaki, où serait exposée la dépouille embaumée de tata Georges!
Mais venir au Vietnam ce n'est pas seulement voir la vie en rouge et la découper à coups de faucille et de marteau (pas un MacDo dans le pays!), ce n'est pas non plus se contenter de revivre des périodes peu glorieuses de l'histoire de France (on n'est pas rancunier, on s'est enfilé de bout en bout l'avenue Dien Bien Phu!)... non venir au Vietnam c'est aussi profiter des belles plages, des vertes rizières, découvrir les pagodes éternelles, la mystérieuse baie d'Along, manger, dormir ou se faire tailler de la soie sur mesure pour quelques dongs ("c'est pas comme si c'était de l'argent") ... et tout ça grâce au sens des affaires des communo-capitalistes locaux! Vous comprendrez que je n'ai plus que trois mots à la bouche "Marie", "Georges" et "présidente"!

samedi 24 mars 2007

Challenge stomacal

« C’est vrai que j’suis épais comme un sandwich SNCF » chantait Renaud il y a quelques années… Ceux qui me connaissent savent que je pourrais dire la même chose et ce n’est pas ici que cela va changer ! J’ai déjà fait allusion à plusieurs reprises à nos cantines habituelles, les foodcourt ou hawker centers (hawker, bizarrement ça veut dire colporteur ou fauconnier) où les singapouriens viennent manger à toute heure de la journée ou de la nuit. En plein air, sous d’énormes ventilos ou en sous-sol climatisé d’un gros centre commercial, on y va pour se nourrir à pas cher plutôt que pour déguster de la cuisine asiatique. On y trouve du malais, du chinois, du japonais, du thaï, de l’indien et même de la western food (comprendre de la cuisine australienne pas terrible).

Chaque commande est une nouvelle surprise : vous avez demandé des nouilles avec du poulet ? Vous vous retrouvez nez à nez avec un bol d’une mixture étrange où flottent des bouts de viande et des vermicelles. Vous avez tellement faim que vous êtes prêt à manger n’importe quoi ? On vous sert une assiette de riz avec une sauce qui vous fait cracher le feu pendant le reste de l’après-midi et vous incite à investir dans un verre de jus d’ananas pressé. Bref, je suis ravi de mon expérience des Foodcourts… c’est un peu comme si je disais à chaque fois à mon estomac : "on va voir de quoi tu es capable mon p’tit père !"
Pour terminer ce post culinaire en beauté je ne peux pas ne pas parler du Raffles Hôtel, THE hôtel de luxe en Asie du Sud-est où nous sommes allés manger avec l’ensemble de la promo. Pour le prix d’un bon troquet parisien, nous nous sommes régalés de homard, de saumon, de noix de st jacques, d’huîtres, de grillades, de fromages et de vins français, de desserts raffinés, … et une foultitude d’autres bonnes choses présentées en buffet!
Anne arrive demain, je lui laisse le choix Foodcourt ou Raffles… j’ai peur que son amour de la cuisine chinoise ne la pousse vers la première solution!

lundi 19 mars 2007

Sa Majesté des moustiques

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Fermez les yeux quelques instants et imaginez une île formée d’une montagne touffue de jungle et entourée d’une côte de sable fin aux reflets ocres où viennent s’échouer des vagues bleues turquoises…Laissez-vous bercer par le bruit continu du flux et du reflux, allongé sur le hamac qui unit les palmiers plantés entre votre bungalow et la plage, en sirotant le lait de la noix de coco que vous venez d’aller cueillir en haut de l’arbre… vous vous croyez dans une pub pour des lunettes et vous vous attendez à voir apparaître un ringard à cheveux longs qui vous en promet deux pour le prix d’une ? Vous n’y êtes pas du tout… Vous êtes en train de vivre en accéléré mon week-end à Pulau Tioman : des baies magnifiques où se promènent les singes (minorité ethinque la plus importante de l'île), de superbes fonds marins plus colorés que la chemise d’Antoine, et une jungle noire percée de sentiers inattendus et peuplée d’une faune et d’une flore improbables (je vous laisse m’imaginer en slip en train de sauter de liane en liane en faisant des cris d’animaux).
Pour être tout à fait franc, c’est d’abord à une île quasi déserte que j’ai pensé en débarquant vendredi midi. Je nous voyais, mes 8 camarades et moi-même prêts à aller nous construire des cabanes, à aller tuer des cochons dans la jungle pour manger et à entretenir le feu pour rester visibles aux éventuels bateaux !

jeudi 15 mars 2007

je coche, tu coches, il coche

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Vous le savez comme moi, on distingue généralement plusieurs types de touristes. En France, on connaît bien le montagnard ou le plagiste, l’adepte du tourisme vert et du camping ou le touriste shoppeur (celui qui passe ses vacances dans des centres commerciaux à Singapour ou Dubaï)…. Ici, depuis quelques temps on découvre le comportement du touriste cocheur et j’avoue que parfois je lui ressemble un peu. Dès son arrivée à Singapour, le cocheur a commencé par prendre un papier, un crayon et son Lonely Planet de l'Asie du Sud-est et faire une liste des pays à visiter, les must see de la région : Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines, Brunei, Laos, Cambodge…et hop, à chaque retour de week-end, une petite croix et un bon « ça, c’est fait !» avec le sentiment du devoir accompli.
Ce week-end j’ai donc coché la case Malaisie… et plutôt deux fois qu’une! Kuala Lumpur se coche en une journée, surtout si elle commence à 5h du mat: une croix pour les tours Pétronas (ce grand H majestueux), une croix pour Little India, une croix pour Chinatown, une croix pour une mosquée si c'est pas l'heure de la prière et une croix pour le marché des contrefaçons (attention, ne pas cocher cette case avant le passage à la douane…). Pour rentabiliser la Malaisie, on a voulu aussi aller cocher les Cameron Highlands, région montagneuse au nord ouest de KL, et on n'a pas boudé notre plaisir! On a coché les sentiers balisés dans la forêt jungliforme, on a coché les jolies plantations de thé et on a même coché la nourriture locale…
Ce Week-end je recoche la Malaisie, je pars demain pour Tioman, petite île paradisiaque de la côte est.

jeudi 8 mars 2007

West Side vs East Coast

On a souvent l’impression que les gens qui sont à l’autre bout du monde sont totalement déconnectés de l’actualité française… Eh bien pas tant que ça ! Singapour c'est bel et bien « your home away from home » (slogan préféré des guesthouses d’ici comme d’ailleurs j’imagine… un peu comme les restaurants « l’abri côtier » en bord de mer ou les coiffeurs « inven’tif » ou « imagin’hair » !)… de fait grâce à Internet je passe des nuits au téléphone gratuitement, je regarde le 20h de mon ami Pujadas, j’écoute le 7-9h de France Inter en plein milieu de l’aprèm et je peux suivre en direct l’élimination de Lyon en Coupe d’Europe entre 3h45 et 5h30 du mat’…une expérience à vivre (quoi que...)!
Il m’est souvent plus difficile de savoir ce qui se passe à l’autre bout de l’île, chez mes camarades et néanmoins rivaux d’East-Coast (moi je suis plutôt West side… « en Malaisie » disent les moqueurs) que de connaître heure par heure l’emploi du temps de Sarkozy, c’est dire !

Pour vous faire rêver, une petite image d’East coast justement, l’autre plage de Singapour (après Sentosa): une vraie carte postale avec son bleu lagon et son horizon infini!
Ma prochaine bafouille parlera sans doute de Malaisie…je pars en week-end !

dimanche 4 mars 2007

Wet as a fish

Qui a déjà vécu la douloureuse expérience d’être poussé à l’eau tout habillé, avant même d’avoir eu le temps de vider ses poches de son portefeuille, son téléphone portable, ses clés, éventuellement son paquet de cigarettes et la carte de fidélité de son coiffeur, comprendra mieux que d’autres l’objet de ce post.
La merveille de Singapour, c’est que même quand le quotidien semble sombrer dans l’habitude (métro McDo dodo), il y a toujours des petites choses pour nous rappeler l’exotisme de la région. Quand ce ne sont pas les multiples petits lézards transparents qui cavalent sur le carrelage de la cuisine ou encore un singe en liberté sur un arrêt de bus, c’est une bonne grosse pluie équatoriale (un bloggeur frisé rappelait récemment que nous étions ici à 1° 17′N 103° 51′E ) qui mouille bien.
Ayant trouvé un vélo, je me suis décidé à reprendre ici mes bonnes vieilles habitudes de déplacement sportif, distrayant et économique (je n’évoque pas les raisons écologiques, je n'y crois pas assez!) Malheureusement ici ce n'est pas comme à Paris ou à Grenoble, en dix minutes le ciel peut passer de tout bleu à tout noir…et le cycliste de tout sec à tout mouillé. Vendredi en rentrant chez moi après une expédition à l’ambassade du Vietnam pour un visa, j’avais l’impression de sortir de la piscine, tout habillé… mon passeport, mon portefeuille, mon téléphone et mes chaussures (je ne fume toujours pas et n’ai pas encore trouvé de coiffeur ici) ont eu la même impression... mais eux ont décidé de prendre leur temps pour sécher!

dimanche 25 février 2007

Bonne année du cochon, vive la Chine et les nippons!


Le fait qu’aujourd’hui personne ne puisse plus ignorer quand a lieu le nouvel an chinois n’est qu’un exemple parmi d’autres du poids de la Chine dans le monde. A Singapour, où la population compte 75% de Chinois autant dire que cette fête fait du bruit. Au sens propre, comme au figuré d’ailleurs… depuis une semaine des chars, décorés comme ceux de la CGT entre Bastille et Nation, sillonnent les rues en tambourinant, frappant des cymbales, klaxonnant... le bruit chasse les mauvais esprits parait-il.
Hier soir sur Orchard Road, je me suis fais nippon pour quelques heures, appareil photo autour du cou, doigt sur la détente… et j’ai shooté, et j’ai shooté, et j’ai shooté : c’était Chingay (mot qui viendrait du malais et qui signifie littéralement « l’art du costume et de la mascarade », rien à voir avec une quelconque organisation homosexuelle chinoise), une très belle parade vivante et colorée à faire pâlir les chars… de la Gaypride justement !

mardi 20 février 2007

Repellent

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A lire la rubrique « Conseils aux voyageurs » du Ministère des Affaires étrangères concernant la Thaïlande, on se dit que c’est vraiment un miracle d’en revenir entier. A chaque étape de notre voyage nous étions potentiellement en danger de mort : affrontements avec l’armée birmane dans la province de Chiang Mai (3 jours de visites), plusieurs cas de grippe aviaire sur des canards à proximité de Sukhotai (2jours) et explosions de bombes en début d’année dans la région de Bangkok (4jours). J’entends d’ici votre sifflement d’admiration (pfuit ! quel téméraire, il n’a peur de rien !) ou d’exaspération (quel inconscient !).
Eh bien non, je n’ai eu peur de rien en Thaïlande sauf… du palu ! Bon je sais, je sais dans le Lonely Planet ils disent qu’il n’y existe presque plus, néanmoins, quand on a les moyens de s’acheter de jolis petits souvenirs, c’est dommage de se contenter de rapporter de ses vacances un petit paludisme, ça fait un peu cheap non ? Le meilleur ami de l’homme cette semaine, ce n’était pas le chien errant rongé par la vermine qui zone dans toutes les rues de Thaïlande, c’était le spray de repellent anti mosquitos. On vit avec, on dort avec, on s’en douche matin, midi, soir et re-soir tellement on aime ça !
Hep ! hep ! hep ! pas si vite, on ne commence pas à avoir peur de partir en Thaïlande pour ses vacances de Pâques ; honnêtement ces ablutions de produit chimique, c’était plus pour se rassurer qu’autre chose ! La Thaïlande c’est pas vraiment un pays pour stresser, y’a p’têt encore plus de cool, de bab et autres peuplades de touristes du genre que de Wat (temples) bouddhistes (et pourtant, Bouddha sait si on en a bouffé du Wat !)… et les Thaï sont vraiment sympathiques, souriants et prêts à rendre service… Cependant attention, à Bangkok certains vous proposeront sans ciller des ping pong show, des candle, bottle, banana…show – je ne rentre pas dans les détails afin que ce site reste autorisé aux moins de 18ans – c’est contre eux et leur business qu’il faudrait utiliser du repellent !

jeudi 8 février 2007

Ville la nuit

Le titre de ce post en fera sourire certains... vais-je finir par intituler ambitieusement ce blog Connaissance de l'Est? je pense pourtant que Singapour ne ressemble plus tellement à ce que Claudel a pu voir ici quand il était dans la région.
Les gratte-ciel de Singapour ne sont pas aussi impressionnants qu'on le croit bien souvent depuis Paris, seulement ils sont bien plus nombreux. Ce matin je terminais mon exam de market dans l'amphi de l'ESSEC, au 13è étage et, laissant mon esprit divaguer sur les baies vitrées de la National Library, je commençais à ressentir le blues du businessman: de mon bureau en haut d'une tour, je pouvais voir la ville à l'envers et contempler mon univers... demain matin à 6h je reprends l'avion pour une semaine en Thaïlande. D'aucuns penseront "il passe la moitié de sa vie en l'air entre Bangkok et Singapour"...

dimanche 4 février 2007

Sentosa, sea, sex, sun...en carton!

Comme le lecteur assidu l'aura noté, je n'ai pas encore parlé de la mer... c'est que je ne l'avais pas encore vue! C'est chose faite, je peux désormais confirmer que Singapour est bien au bord de l'eau et que c'est bien un PORT INDUSTRIEL! (Nouveauté: cliquer sur la photo pour voir l'album!)

Mais bon, pour contenter le touriste en escale ou l'expat en manque d'Ibiza, il a bien fallu faire des plages et c'est devenu Sentosa, une île-parc-d'attraction avec de belles plages de sable fin, de beaux palmiers faussement courbés par le vent et de beaux gros rochers... en polystyrène! Bon, je ne vais pas être bégueule, c'est vrai que ça fait plaisir et ça ne mange pas de pain une petite aprem à la plage loin des gratte-ciel et du bruit des voitures...mais j'attends quand même avec impatience de voir les plages de Malaisie!

J'ai aussi testé le Café del Mar qui vient juste d'ouvrir à Sentosa. Ambiance lounge sur la plage en plein air : une sono electro, un bar les pieds dans la piscine où sont scellés les tabourets et tout autour, dans le sable, non pas de vulgaires tables avec chaises et parasol, mais des lits doubles avec matelas moelleux et coussins, histoire de s'affaler à la romaine en sirotant des cocktails!

J'ai presque honte de dire que hier soir, grâce à l'ESSEC, j'étais au bord de la plage dans une piscine en train de me siffler un Mojito peinard en bougeant mon petit corps squelettique sur de la musique electro... ce serait faire injure à ceux qui ont choisi de suivre Marketing Management... à Cergy!

Thaipusam

Quand l'on se promène dans certains quartiers de Paris, on croit parfois avoir changé de pays... le promeneur qui est déjà allé s'aventurer au-delà de la Place d'Italie dans le quartier chinois, ou celui qui a flâné autour de la rue Montgallet dans le quartier des aficionados de l'informatique ne me contredira pas.
A Singapour les choses sont encore plus flagrantes. Depuis mon arrivée j'ai pu, d'un quartier à l'autre, visiter la Chine, la Malaisie, l'Inde, le monde musulman... sans sortir du centre ville !
Cette semaine était célébrée la fête hindoue Thaipusam. Selon mon informateur préféré Google, il s'agit d'une fête en l'honneur de Murgan, fils du dieu Shiva et de Parvathi, dont la mission était de vaincre les armées de démons qui affligent le monde de toutes sortes de souffrances... le lecteur que ça intéresse pourra trouver plus d'informations sur le net. Pendant 24h, dans le quartier Little India des processions sont organisées, lors desquelles certains fidèles se percent les joues ou la langue de tiges de fer, s'accrochent des hameçons dans le dos ou suivent la procession en marchant sur des semelles de clous...pour demander une faveur future à Murgan, le remercier pour un voeu déjà réalisé ou encore se repentir de fautes passées.
Le spectacle est assez impressionnant, ce n'est pas sanguinolent, mais on ne peut s'empêcher de souffrir pour eux... c'est un sens de la dévotion assez extraordinaire!
Au final, c’est une fête très colorée et chaleureuse, les participants étant très accueillants envers les touristes interloqués que nous étions!


mardi 30 janvier 2007

P'tain les mecs, ma masseuse est plus baraque que les vôtres!


Tel a été le cri du coeur de Nicolas (debout en arrière plan) en voyant arriver nos hotesses, c'est vous dire si nous nous apprêtions à passer un moment de détente! Nous ne pouvions passer par Bangkok sans goûter à l'une de ses spécialités les plus renommées, le massage thai dont tous les guides et toutes les rues de la ville font une promotion démesurée. Il était hors de question pour nous de se faire démolir dans un bouiboui crado, de se faire tripoter en plein air ou de se voir proposer des services plus "personnalisés" si vous voyez ce que je veux dire... Nous avons donc opté pour un spa propre, qui sentait bon et precisait explicitement sur ça carte "stricly non-sexual massages"... dommage, diront certains, nous on a dit Banco (pour ne pas dire Bangkok)! Pour 450bath (~10€) on a eu droit à une heure de massage traditionnel thai.
Je ne le connaissais que de légende, je savais qu'il est réputé très physique (non! pas au sens que houellbecq donne à ce mot quand il raconte ses expériences de massages thai), je peux maintenant dire comme un autre avant moi veni, vidi vici! ça commence par les pieds pour finir par le dos. La masseuse utilise aussi bien ses paumes que ses coudes, ses épaules, ses pieds, ses genoux pour tantôt frotter, tantôt faire pression, tantôt tirer sur tout (presque tout! je vous vois venir) ce qu'elle trouve à faire craquer (orteils, doigts, bras, jambes). Pour finir c'est à plat ventre, la masseuse à califourchon sur les jambes, qu'on se sent tiré en arrière par les bras, vraiment sportif! Bref... difficile de s'endormir pendant un massage thai et normalement, quand c'est bien fait... on peut remarcher après!
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lundi 29 janvier 2007

Bangkok!

La semaine a juste repris à Singapour et je me dépêche de raconter ici mon Week-end thailandais: 3 filles et 4 garçons partis à la découverte de la Venise orientale!

Le résident de Singapour, que je deviens un peu plus tous les jours, se trouve un peu surpris quand il arrive à Bangkok. Le premier autochtone qu'il rencontre est le chauffeur de taxi pressant :"where do you go?, cheap, cheap, good price"... tu parles! après d'âpres négociations sur l'intérêt ou non de lancer le "meter"(compteur) au démarrage ou sur la nécessité de prendre ou non l'autoroute, il arrivera peut-être à destination sans se ruiner après avoir fait trois fois le tour de la ville (j'exagère à peine!) Le Singapourien, toujours clean, sera choqué par la saleté de la ville où la misère souvent apparente cottoie sites touristiques et temples refaits à neuf, resorts de luxe et autres buildings de bureaux. Il se demandera quelles sont ces drôles de gens qui rampent avec un bras en moins en tendant une petite corbeille... chose qu'il n'a jamais vue dans son Ile vitrine.
N'étant pas encore trop singapouriens nous-mêmes et, il faut le dire, un peu roots quand même, nous avons jeté notre dévolu sur Big John, une auberge de jeunesse australienne dans les faubourgs de la ville. Pour quelques centaines de Bath (3-4€) on a pu dormir dans un dortoir climatisé avec option matelas-béton (c'est bon pour les abdos?) et douche au goutte à goutte, l'idéal pour nous préparer à vivre Bangkok!
La seule comparaison possible entre Venise et Bangkok est que l'on peut s'y déplacer en barque. Non, on ne s'y promène pas, on s'y déplace, la couleur de l'eau et les paysages urbains ne flattent pas forcément l'oeil du promeneur. Le bateaubus est un moyen de transport en commun très prisé par les bangkokiens (??), très bon marché et très agréable aussi. En revanche, pour son Palais royal, ses beaux temples dorés, son Bouddha alongé, et ses marchés typiques, Bangkok soutient facilement la comparaison face à Venise. Sur les photos que j'ai mises en ligne vous pourrez voir toutes ces merveilles qui flattent l'oeil du touriste et du pélerin bouddhiste...
Mais il ne faudrait pas croire que nous avons fait que des visites: Bangkok c'est aussi l'architecture thai, les tuk-tuk, la cuisine thai, les thailandaises et... le massage traditionnel thailandais! Expérience vue et vécue à suivre au prochain post!
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mercredi 24 janvier 2007

l'ESSEC à Singapour

Pas grand chose de nouveau depuis ce week-end, je pourrais presque dire c'était métro boulot dodo... mais il faudrait rajouter foodcourt (notre cantine préférée), et piscine bien sûr. Voilà, c'est au 13ème étage de ce joli building (la National Library of Singapore) que je passe le plus clair de mon temps. On y travaille bien sûr, mais ce n'est pas tout, on y fait ses travaux de groupe, on y prépare ses week-end, ses vacances, ses sorties et... on y dort aussi parfois!! (cf mes photos)
Je pars pour Bangkok demain soir pour le week-end, la suite au prochain post!
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samedi 20 janvier 2007

Le Botanic Garden

Régal de verdure en plein coeur de la ville, ce botanic garden a largement de quoi rivaliser avec le Parc de la Tête d'Or et est largement plus accueillant et étendu que le Jardin des Plantes à Paris! Au milieu du Parc, l'Orchid Garden est vraiment magique, on y croise toutes sortes d'orchidées, des écureils et... des touristes européens!
Un truc à noter, ici, dans les serres, il fait frais pour recréer la végétation.... de montagne, c'est assez surprenant!

Sur un point plus personel, ça y est, j'ai enfin chopé mes premières piqures de moustiques et mes premiers coups de soleil. Heureusement, je commençais à ne plus me reconnaître moi-même!

La soirée d'hier a été festive, première bouffe à The Waterina, le condo dePauline et Anne Gaelle après un plouf dans la piscine! et pour finir bien sûr... 1h05 de transport to go back to my place! je suis vraiment le client idéal de la SMRT (je ne sais pas si j'en ai déjà parlé, c'est la société qui gère le MRT, métro local)
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jeudi 18 janvier 2007

Hier Match Singapour Indonésie

L'Asean cup, petite coupe pour que les équipes nulles puissent aussi avoir des trophées...
on a donc vu le grand stade de Singapour (50000 place) plein pour à peu près 1/4. Le match en lui même ne relevait pas du grand spectacle et l'ambiance dans les tribunes était plutôt calme (les stadiers semblent très efficaces quand même!)
résultat final 2-2, bon, on aura vu un match de foot local... on comprend pourquoi les autochtones préfèrent regarder la Premiership sur le cable!
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Premières impressions

Singapour est une ville marrante, sisi!
Quand on arrive par avion, on a l'impression de voir une maquette: tout semble tout neuf, bien aligné, les rues sont droites et les quartiers bien distincts...
Les 30°C ne sont pas étouffants, et peuvent descendre à 25° en cas de forte pluie... autant dire qu'il ne fait jamais froid... sauf à l'intérieur (clim entre 17 et 20°C partout: bibliothèque, bus, taxis, métros, magasins, restos...)
Quand il pleut, il pleut, c'est pas du petit crachin breton... c'est soit une grosse averse genre si t'es pas mouillé, t'es mouillé quand même, soit une pluie continue qui dure 3jours (à la fin t'es même mouillé en dedans à force de voir la pluie)
Les singapouriens sont marrants: pas beaucoup de sbam (sourire, bonjour, au revoir, merci pour les non initiés), beaucoup de "je veux absoluement rentrer dans le métro avant que tout le monde soit sorti", pas mal de "si t'es sur mon chemin, c'est toi qui doit bouger"...et sinon plutôt petits et plutôt chinois.
La bouffe ici est marrante: c'est vraiment pas cher 2-3€ dans les Food court, sortes de grandes halles avec des tables et plein de stands différents selon le type de mets offerts (chinois, chicken rice - le must local-, japonais, indien...) Bon, dans ces endroits c'est pas cher, mais c'est pas non plus le 4étoiles, c'est plutôt la cantine locale! petite info supplémentaire, ici, même le big mac est spicy!
Voilà juste pour le contexte, tout ne sera pas aussi descriptif et impersonnel!

Parce qu'il faut bien commencer par quelquechose...

Bien arrivé le 5 janvier à Singapour - stop -
passé 2 jours en recherches d'appart et 3 nuits sans dormir - stop-
ai trouvé une coloc avec piscine, allemands, tennis, 55min de transport, squash -stop-
cours à l'ESSEC ont commencé, English speaking of course - stop-
cours de chinois aussi: nihao ma? - stop-
Espère - stop- que tout -stop- va bien -stop- pour vous -stop- (oups, je begaie un peu!)